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vendredi 29 avril 2011

Portrait de Monsieur André Tourette – Lac du Pêcher

Autour du Lac, je rencontre ce pêcheur ; pas méfiant, il me parle de manière très simple et ouverte : de sa vie, lui, l’Auvergnat de Paris revenu au Lioran en 1971, de la vie dure d’autrefois, des vaches qui étaient en pâture autrefois à la place du lac artificiel. Quand je lui pose la question : « Qu’est ce que vous aimez ici ? » il me répond «eh bien, on y est né alors…»
Au hasard de la conversation, il me parle d’Albert Monier… J’ai comme une impression de monde tout petit, flashback sur les journées précédentes : je repense à la rencontre avec Monsieur Michalet, Président de l’association Albert Monnier que l’on a rencontré la veille à Condat, de Monsieur Arsène, tenancier du restaurant d’Egliseneuve d’Entraigues qui nous avait fait sourire et dont Monsieur Michalet nous avait parlé…

jeudi 28 avril 2011

Rencontre avec Monsieur Spitauls à Condat

Monsieur Spitauls est un homme qui aime le combat, originaire du Nord, il s'est installé à Condat en 2002.
A partir de cette date, il a monté un Bar-restaurant, l'hôtel des 3 Rivières. Une forme de challenge orchestré. Lui qui avait réussi sa vie sociale "là-haut", avait l'objectif de construire et d'entreprendre dans un nouveau territoire. Il savait qu’il allait être « l’étranger », mais sa ténacité à aller plus loin et sa forte envie de créer une dynamique dans un nouveau lieu de vie, allait lui insuffler sa raison d’être.

Membre actif de l'association de défense de l’environnement et du patrimoine, il imagine un jumelage avec une ville du Nord de la France, dans l'idée d'échanger les points de vue sur des préoccupations de développement touristique. Il organise également la foire Bio et Terroir chaque année. Mais, il ne s'arrête pas là, Monsieur Spitauls développe -en plus de son activité- de multiples projets qu'il garde secret pour l'instant. Il souhaite réunir les forces vives, regrouper tous les moyens disponibles pour dynamiser son territoire de vie.
Alors, il avance doucement car, comme il dit : « Cela ne marche pas vite ici, parce qu'une vache ne marche pas vite! Si vous voulez qu'une vache avance, il faut lui taper sur le cul ! »

Rencontre avec Monsieur Michalet, ancien professeur de lettres et Président de l 'association Albert Monier à Condat

Nous avons rendez-vous dans le musée consacré aux œuvres d'Albert Monier.
Intriguées, jamais entendu parler de ce photographe …

On apprend très vite qu'il faisait parti de ces photographes dits « humanistes », sur la même vague que Cartier-Bresson, Doisneau, …. Monsieur Michalet nous raconte sa rencontre avec lui : « Ah ! C'est le hasard …  En fait, j'ai acheté sa maison ! De fait, je me suis senti responsable de son travail et c'est pour ça que les gens m'ont nommés président de l'association. »
On imagine alors, la découverte de ces images; le plaisir de découvrir un trésor caché.

Monsieur le président évoque le Cézallier de manière un peu pessimiste : "zone sinistrée", "lieu déshérité", "sans attractivité touristique", "marqué par une agriculture mise à mal" et qui plus est "figé par son étiquette  Parc des Volcans". Derrière son ironie et cette dure vision, se dessine son attachement au pays et l'envie de le voir avancer et se développer.

On évoque la "petite" Histoire qui rejoint la "grande"; celle des marchands de toiles, le souvenir de personnalités célèbres natifs du coin : Georges Pompidou, le professeur Chabrol et, bien sûr, Albert Monier.

Ce qui relie Monsieur Michalet et le photographe, c'est leur vision du territoire : une envie d'équilibre entre identité régionaliste et dimension d'universalité, comme le dirait Henri Pourrat ; «Si le régionalisme ne touche pas à l'universalité, il n'est rien!» 




mardi 26 avril 2011

Balade dans les estives de Recoleine avec Brigitte Lamotte

Quelques kilomètres à travers les estives de Recoleine jusqu'au croisement du Far West en compagnie de Brigitte Lamotte, bergère, qui connaît les savoirs faire ancestraux et les paysages d'Antan. Les forêts se sont déplacées, les us et coutumes des bergers se sont transformés, les clôtures ont poussé ici et là... Les Puys en revanche sont toujours là pour surveiller les brebis.